Le numérique représente près de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre en constante augmentation. Face à cet enjeu, chaque acteur du secteur a une responsabilité à prendre, qu’elle soit technologique, organisationnelle ou humaine.
Chez ANSAM, nous avons choisi d’assumer cette responsabilité à travers notre rapport de durabilité 2024 et notre engagement dans la certification B Corp. Mais nous avons aussi voulu aller plus loin en donnant la parole à nos expert·es, à travers une série de témoignages sous forme de 3 questions clés pour éclairer concrètement les enjeux de la transition numérique.
Yann Politi, Directeur services dédiés, apporte son regard RH sur l’évolution des attentes des collaborateurs·rices et sur la manière dont la durabilité devient un levier d’attractivité et d’engagement.
La durabilité ne concerne pas que les infrastructures ou les technologies : elle transforme aussi le rapport des collaborateurs·rices à leur entreprise. Comment répondre à cette quête de sens et impliquer les équipes dans la transition ?
1. Quelles sont les attentes des collaborateurs aujourd’hui en matière d’engagement environnemental et social de leur entreprise ?
Aujourd’hui, de plus en plus de collaborateurs·rices — et en particulier les jeunes générations — souhaitent travailler pour une entreprise alignée avec leurs valeurs personnelles. Ils·elles attendent de la transparence, pas seulement des engagements affichés, mais des actions concrètes, mesurables, visibles. Beaucoup expriment aussi une envie de s’impliquer activement, à travers des écogestes du quotidien, du mécénat de compétences ou des projets à impact. Et au-delà des enjeux environnementaux, il y a une attente forte d’exemplarité sur les sujets de diversité, d’inclusion et d’égalité des chances. L’entreprise est de plus en plus perçue comme un acteur citoyen, avec des responsabilités sociales claires.
2. En quoi la durabilité peut-elle devenir un levier d’attractivité et de fidélisation des talents, notamment chez les jeunes générations ?
Aujourd’hui, les critères RSE sont intégrés dès les premières étapes de réflexion chez beaucoup de candidats·es. Une entreprise engagée est perçue comme plus moderne, plus responsable et plus cohérente. La durabilité donne aussi du sens au travail, ce qui est un facteur essentiel d’engagement, cela renforce la fierté d’appartenance et crée une relation plus forte, plus durable avec ses collaborateurs·rices. À terme, cela peut réduire le turnover, car on ne reste pas seulement pour un poste ou un salaire, mais pour un projet collectif qui fait sens.
3. Quels leviers RH pourraient être activés pour impliquer davantage les équipes dans la transition durable ?
Chez ANSAM, nous commençons déjà à intégrer la durabilité dans le quotidien des équipes, notamment à travers des gestes concrets comme le tri, la promotion de la mobilité douce ou une consommation plus responsable au bureau. Nous avons aussi proposé des formations de sensibilisation pour mieux comprendre les enjeux environnementaux et sociaux. À l’avenir, nous pourrions aller plus loin en intégrant progressivement ces thématiques dans les entretiens annuels ou en créant des espaces d’échange autour des initiatives durables portées par les collaborateurs·rices. L’objectif est de faire évoluer nos pratiques de manière progressive et collective.